UN AMI N'EST PLUS LÀ |
La première fois où j'ai rencontré Michel, il avait le sourire d'un homme heureux. Et puis, au gré des festivals de cerf-volant, des rencontres d'aérophotographes, des fêtes du Cerf-Volant Club de France, nous nous sommes revus, quelques jours ou quelques week-ends chaque année. Au cours de cette dizaine d'année, l'admiration pour tes systèmes météo ou photographiques a rapidement fait place à l'estime et au respect qui naissent naturellement en face de personnes comme toi, Michel, lorsque sont réunies la gentillesse, la simplicité, le partage, la compétence, la curiosité sur le monde qui nous entoure, l'envie de le comprendre, le goût et l'appétit de la vie. Il suffisait que tu arrives, à Berck, à Dieppe, à Marigny, à Chatellaillon, à St Malô, ... pour qu'au bout de quelques instants, un petit groupe se retrouve autour de toi. Car nous apprenions toujours quelque chose; toujours, tu avais quelque chose à donner, une idée, une info. Tes histoires aussi nous fascinaient, tes voyages, tes points de vue, tes opinions. Jamais de diatribes, seulement des jugements basés sur un haut niveau d'humanité, avec des valeurs de loyauté, de respect, de tolérance, de délicatesse. Bien sûr, tes cerfs-volants étaient parfaits, tant par le soin de leur construction, par leur esthétique, que par leur vol. Aussi, la prochaîne fois que nos cerfs-volants seront dans le vent, la place qui était la tienne dans le ciel, nous la prendrons pour la mettre près de nous, dans notre coeur. Michel, la dernière fois que je t'ai vu, je me souviens, il y avait ton sourire. Merci pour tout ce que tu nous a donné. |
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Michel Vendel |
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