Couverture rigide, 22,5 x 24 cm,
publié en 2014,
éditions Ouest-France
 141 pages,
 112 vues stéréoscopiques
      en vision parallèle
Un lorgnon à lentilles, focale 18 cm
 

 

Paris animé, Paris instantané
Photographies stéréoscopiques 1850 - 1900
Giovanni Fanelli, Barbara Mazza
 
Fin 2021, un prix attractif me décide à l'achat d'un livre dont on dit que les vues stéréoscopiques sont en grande majorité impossibles à voir.
 A la réception, je découvre un bel ouvrage, bien relié, de qualité avec le lorgnon et ses grands oculaires. C'est nécessaire pour l'adaptation aux distances inter-pupilles variables.
 Dès les premières paires de vues stéréoscopiques je ressens que l'adaptation n'est pas aisée. Et très vite c'est même impossible. Je feuillette un peu au hasard, un peu partout c'est franchement impossible.
J'ai aussi noté des disparités verticales.
 
La cause est évidente :
L'écartement des vues stéréoscopiques en vision parallèle doit être inférieur à celui des pupilles.
La moyenne des adultes est de 65 mm, 66 mm, cela dépend des pays ; pour les enfants 45 à 50 mm.
Déjà, fin XIXe, début XXe, beaucoup de vues ont été faites en largeur 70 mm (maximum potentiel).
J'ai mesuré l'écartement de toutes les paires stéréoscopiques de ce livre :
- 57 à 66 mm = 15 paires,  13%   relief possible pour tous
- 67 à 70 mm = 25 paires   22%  relief accessible à une minorité
- 71 à 88 mm = 72 paires*   64%   relief difficile ou impossible
  * la vue 66 a un écartement de 102 mm!
 
Dans ce livre, le relief est un GRAND RATÉ !
 
Comment expliquer une telle impéritie des auteurs et des responsables de l'édition?
Personne n'a regardé?
Quel gâchis, il y a pourtant de très bonnes choses dans cet ouvrage.
 
On peut regretter l'absence de conseils pour la visualisation en relief. En principe aussi, on indique les dimensions originales des vues stéréoscopiques.
Avec un lorgnon White Owl, focale 13 cm, on voit mieux les détails.