Cerf-volant cellulaire type Potter à forme et envergure adaptable au montage selon le vent.
La forme des cellules est un quadrilatère dont une diagonale est un axe de symétrie.
En mathématiques cela s'appelle un cerf-volant, doté de propriétés remarquables.
Le type Potter a deux cellules quadrilatères volant sur l'arête.
Le type Hargrave est à plans horizontaux avec quatre points de bridage.
Antériorités historiques
Les antériorités historiques ont inspiré le nom de ce cerf-volant.
Samuel Archibald Potter (1856-1928) a donné la première syllabe en tant que précurseur du cellulaire
à deux cellules cubiques bridé sur une arête.
Pierre Lenoir (1881-1962) inventeur de l'envergure variable a donné la seconde syllabe.
Le dernier donateur a en commun avec Pierre Lenoir d'être né un 1er avril.
Pour compléter les deux antériorités historiques, il faut ajouter le cerf-volant type Potter avec ailes de G. Crouvezier
dont la hauteur de la partie supérieure est abaissée de moitié, l'angle au sommet de 90° devenant ~ 130°.
L'envergure et sa forme sont fixes.
Ce n'est qu'en 2020 que j'ai remarqué cette information dans la Revue du Cerf-Volant de mars 1912.
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Quoi de nouveau et de différent?
• Les côtés supérieurs des cellules sont 10% plus petits que les côtés inférieurs.
L'angle au sommet varie de 90° à 123° et l'angle inférieur de 79° à 117°.
• La cellule arrière est 15% plus courte que la cellule avant.
• Sa construction, les jeux de vergues et de mats permettent le montage de plusieurs formes.
L'espace libre entre les cellules n'est pas augmenté pour autant, il est de 40% de la longueur contre 43% sur un Lenoir.
Comportements
La pleine envergure est la plus stable, c'est une ancre aérienne insensible aux aléas de vent.
Il est très sain et répond bien aux sollicitations. Dans le ciel, sa forme peu courante et son air de majesté séduisent.
C'est la configuration que je préfère.
L'envergure moyenne est moins stable. Plus sensible aux variations de vent, il louvoie souvent.
Son apparence et son comportement similaires aux classiques cellulaires carrés sans ailes latérales ont moins d'intérêt.
La forme de la petite envergure surprend, la hauteur étant supérieure à son envergure.
Il absorbe bien les coups de vent et les turbulences.
La traction pondérée le rend plus manoeuvrable par vents forts. Sa présence dans le ciel reste forte.
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