- 16 x 124 cm, couverture souple
- édité en 1923
- 213 pages, 125 figures,
- 5 planches anaglyphes rouge/vert
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- Voir la table des matières ICI ¤
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Traité général
de stéréoscopie
Emmanuel Colardeau (1860 - ? )
Physicien, professeur honoraire
du lycée Rollin à Paris, chevalier de la légion
d'honneur en 1895 pour ses travaux scientifiques, auteur
de nombreux brevets dont une dizaine avec Jules Richard
(appareils stéréophotographiques et stéréoscopes), spécialiste
en hyper-stéréoscopie,
stéréoscopie aérienne, stéréo radiographie X, etc.
Il a occupé sa retraite en rédigeant cet ouvrage qui reste encore inégalé.
S'appuyant sur la théorie de L. Cazes, cet ouvrage fait la synthèse
des connaissances et des techniques à l'époque
où la stéréophotographie était
à son apogée d'utilisation dans la vie courante.
Depuis, les moyens ont évolué et se sont perfectionnés,
mais la photographie en relief a peu progressé sur
le plan théorique. Pire, des hypothèses hasardeuses
ont produit des errements regrettables.
Seul le cinéma 3D a eu des
avancées très significatives sur la vision
binoculaire, la qualité stéréoscopique
et leurs applications en projection. Malheureusement les
principes à respecter sont trop souvent ignorés.
Impossible de résumer ce
livre remarquable dont il suffit de consulter la table des
matières pour s'en convaincre.
E. Colardeau a très intelligemment
repris le meilleur des expériences et des ouvrages
antérieurs, de L. Cazes, M. D'Halluin, Vuibert, etc.
Il a analysé la faculté
de perception du relief (p.52). Avec la mesure de la sensation
du relief (p. 170) il a effleuré la quantification
de l'effet stéréoscopique sans parvenir à
l'exprimer totalement. Comme l'a indiqué P. Appell
dans la préface, il a fait découvrir
... une analogie avec la propriété de grossissement,
ou pouvoir optique des lunettes ... l'équivalent
de la création d'un sixième sens.
La page L.Cazes et E. Colardeau à propos
de l'amplitude et de la mesure de l'effet stéréoscopique
montre les savoirs dont nous leur sommes redevables.
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