- 13,5 x 19,5 cm, couverture souple
- 31 pages, publié en 1912.
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- Il y a un lorgnon vert / rouge, 2 vues anaglyphes et
une page "Explications des planches"
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- Dans l'exemplaire téléchargeable sur Gallica ¤
il manque le lorgnon, les 2 vues, la page Explication,
- pages téléchargeables
ICI ¤
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L'exemplaire de la BNF comprend des planches anaglyphes
publiées dans le livre d' E. Colardeau et des pages
publicitaires absentes dans l'édition originale.
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Le Relief Stéréoscopique
par les Anaglyphes
Le Dr. Maurice d'Halluin, était
maître de conférence à la faculté
libre de médecine de Lille.
Ce livre est intéressant
car il combine une expérience professionnelle avec
les savoirs d'un passionné de stéréophotographie
En premier, il explique de manière
simple et intelligible "Comment nous voyons en relief
", décrivant les principes physiologiques
et géométiques de la vision binoculaire, l'accommodation,
la convergence. Puis il indique les facteurs contribuant
à ressentir le relief (perspectives, estompage des
plans éloignés, grandeur apparente des objets,
etc.).
Page 8 il expose la combinaison
des vues gauche et droites. Il poursuit avec la méthode
de réalisation des vues similaires en radiographie
X.
Tout au long du livre le Dr d'Halluin
émaille son discours des applications à la
radiographie stéréoscopique.
Page 12, il énumère
les divers procédés de la restitution stéréoscopique,
vues alternées, stéréoscopes, réseaux,
anaglyphes.
Page 20, il aborde les manières
de constituer les couples anaglyphes, par l'éclairage
en projection ou par la colorisation des images elles-mêmes.
Les procédés de la chimie argentique y sont
décrits.
Page 24, il explique comment composer
et placer les images en fonction de la plage de référence
et du décalage entre les deux vues.
L'auteur détaille des variantes
de colorisation propre à chaque vue qui permettent
de mieux faire ressentir le relief anaglyphe.
Page 30, il arrive à la question
des filtres qu'il appelle "écrans".
Tout le texte est à la queue
leu-leu, enchaînant paragraphe après paragraphe
sans aucune séparation ou distinction typographique.
Cet ouvrage a pour avantage d'en
avoir exclu toute la technique optique et photographique
sur la prise de vue, sauf pour les rayons X.
Il est remarquable de voir au début
du XXe siècle la stéréoscopie être
la première application de traitement de l'image
médicale du corps humain. Un siècle plus tard
la numérisation de l'image produit un développement
exceptionnel de l'imagerie médicale et fait des prouesses
de simulations en 3D. On peut quand même se demander
si la stéréoscopie n'est pas oubliée
dans les techniques de restitutions.
NB Le filtre vert du lorgnon
apparaissait noir sur son image scannée et il a été
recoloré. Les deux filtres donnaient une vue brouillée
comme à travers un dépoli. Nettoyés,
ils donnent une vue presque claire. Pour cela il faut frotter
énergiquement et brièvement chaque face avec
un mouchoir papier légèrement imbibé
d'alcool à brûler et recommencer une dizaine
de fois.
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