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RÉGLEMENTATION Texte réglementaire; le décret 91.660 du 11/07/91 applicable le 02/04/92 et les dispositions réglementaires VFR en vigueur depuis le 03/12/94. En France il existe quatre régions baptisées FIR (Paris, Brest, Bordeaux et Marseille). Tout le trafic est contrôlé à partir des centres de contrôle régionaux (CCR). Deux façons de circuler dans
les airs: L'espace aérien est séparé
verticalement en deux tranches A ceci se superposent les zones ou volumes aériens suivants : <> L'espace
aérien contrôlé comprend: <> Les zones spéciales <> L'espace libre : <> Les règles
de niveau minimal :
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ET LES CERFS-VOLANTS ? Actuellement. la Direction générale de aviation civile (DGAC) étudie un texte réglementaire concernant l'utilisation de l'espace aérien par les cerfs-volants. Il s'agit d'éviter le risque de collision avec les avions, hélicoptères, ULM etc. La DGAC m'a aimablement renseigné et j'ai rassemble ci-après les extraits de cette information. Inutile de préciser que les ai vivement remerciés.
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CE QU'EN DIT LA DIRECTION GÉNÉRALE DE L'AVIATION CIVILE : Il n'existe actuellement, en France, aucune réglementation spécifique à l'utilisation des cerfs-volants sauf en ce qui concerne la responsabilité de la personne qui met en oeuvre un aéronef libre ou captif inhabité. On admet généralement que la pratique de cette activité ne pose pas de problème particulier des lors qu'elle se déroule à plus de 10 Km d'un aérodrome et à une hauteur inférieure à 150 mètres. Il nous reste a régler les cas ou les conditions de pratique de cette activité sortiraient du cadre évoqué supra et seraient susceptibles de créer une entrave a la circulation des autres aéronefs, ce qui semble être le cas de certains cerfs-volants monofils dont les propriétaires cherchent a établir des records d'altitude en dépit des règles élémentaires de sécurité qui doivent être le souci de chaque citoyen. C'est pourquoi une réglementation nationale relative à la mise en oeuvre des cerfs-volants en termes d'utilisation de l'espace aérien est en préparation depuis quelques temps et butte pour l'instant sur la question de savoir jusqu'à quelle résistance un câble de retenue peut être considéré comme frangible par un aéronef donc ne présente pas de danger potentiel. Son objet ne sera pas de "brimer" ou "d'étouffer" le cerf-volant, mais de permettre qu'il vive en harmonie avec les autres "drôles de machines" et d'éviter que sa pérennité ne risque d être remise en cause en conséquence de l'imprévoyance ou de l'imprudence de l'un de ses pratiquants. Le cerf-volant est un aéronef et, comme tel, est soumis aux dispositions du code de l'aviation civile et à celle des textes réglementaires pris en application de ce code.
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COMMENTAIRE La partie " Et les cerfs-volants" n'est évidemment plus d'actualité. La citation de la DGAC reste encore très pertinente sur bien des points. Sur ce lien la correspondance de la DGAC-DNA en 1996. |
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REMARQUE 1 Le 20 février 2001 Philippe Martorell citait ce texte sur le sujet "Vol en altitude" dans le magazine internet Eolemag : "Je vous renvoie à l'excellent article de Christian Becot dans le Lucane N°81 de juillet 1997." La même année 2001, cet article était repris dans le bulletin interne de l'association Miztral Il est toujours agréable de voir ses écrits reconnus et appréciés. |
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